Environ 1000 km des côtes sénégalaises sont vulnérables à la pollution des hydrocarbures. C’est ce qui ressort d’une cartographie réalisée par le Centre de suivi écologique (Cse), sur demande de l’Etat à travers la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sécurité maritime et de la protection de l’environnement marin (Hassmar). La présentation a eu lieu le mercredi 20 juillet 2022

Détaillant l’étude, l’équipe de la Cse a indiqué que 65% du linéaire côtier est vulnérable à la pollution par les hydrocarbures. Elle correspond à la grande et petite côte, y compris Dakar.

Du Sud du pays à la frontière avec la Gambie, jusqu’en Guinée-Biseau, la vulnérabilité est moyenne et représente 30% du littoral. Seule une petite partie (5%), localisée sur le littoral de Louga, est considérée comme ayant un risque de vulnérabilité faible. Selon toujours les données de la cartographie, les particules des forages offshore de Sangomar (Kayar) pourront se propager jusqu’à atteindre Dakar.

Pis, disent les chercheurs, «quel que soit la position des navires, de la période ou des courants marins, tout le littoral peut être exposé en cas de déversement des hydrocarbures». Les activités socio-économiques telles que la pêche et le tourisme peuvent être touchées à hauteur de 45%, en cas de marée noire. La vulnérabilité biologique, elle, est de l’ordre de 35% et touches les espèces végétales.

Le Cse révèle que «le delta du fleuve Sénégal et celui du fleuve Saloum constituent les zones les plus vulnérables. Ensuite viennent des localités de la région de Dakar allant de Bambilor jusqu’à Yenne. Il y a aussi la petite Côte (de Popenguine à Joal). La Casamance de la frontalière sud avec la Gambie jusqu’à la frontière avec la Guinée Bissau présente elle aussi un risque. Kayar et le port autonome de Dakar sont considérés comme des sites vulnérables. Le fleuve Sénégal est très vulnérable. La vulnérabilité est élevée à l’embouchure du fleuve Casamance».

A l’Air marine protégée (Amp) de St-louis, la vulnérabilité va de très élevée, au Nord de la ville, à modérée. Les chercheurs de la Cse précisent que à cela vient s’ajouter, dans un degré un peu moindre, à la zone du littoral de Tivaouane, de Darou Khoudoss jusqu’à Diender.

L’exposition à la pollution des hydrocarbures se manifeste sur les espèces. Sur ce, le Parc national du Delta du Saloum est dans une vulnérabilité très élevée, souligne le Cse. A signaler que cette cartographie réalisée en perspective des conséquences futures de l’exploitation future du pétrole et du gaz vise à prévoir une stratégie adaptée à la lutte et la protection des sites sensibles et de mettre en place des moyens adéquats pour leur préservation. Longue de plus de 1700 km, la côte sénégalaise concentre de fortes activités économiques
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