Si ça ne dépendait que du Dr Serigne Modou Bousso Dieng, les pouvoirs du Pm ne seraient pas renforcés. Ne cautionnant pas l’idée agitée dans ce sens par le nouveau régime, le coordonnateur de la Confédération internationale des familles religieuses (Cifare) justifie sa position.

Dr Serigne Modou Bousso Dieng n’est pas du camp de ceux qui pensent que les pouvoirs du Premier ministre doivent être renforcés. Et ce, après que cette idée est agitée en premier par le nouveau régime.

Cet acteur du landerneau politique sénégalais fait état de ses préoccupations concernant la répartition des pouvoirs au sein du gouvernement, en particulier en ce qui concerne Ous­mane Sonko, le Premier ministre.

Pour le coordonnateur de la Confédération internationale des familles religieuses (Cifare), «l’attribution de pouvoirs supplémentaires à Ousmane Sonko, plutôt qu’au Premier ministre, serait contraire à l’esprit de la loi». Ce qui est, selon lui, censé être «impersonnel et général».

Mettant en garde contre les conséquences potentielles d’une telle décision, Dr Serigne Mo­dou Bousso Dieng va jusqu’à dire que «si Ous­mane Sonko accepte ces pouvoirs, il aura trahi la confiance placée en lui».

Affichant un optimisme et soutenant l’action du Président Bassirou Diomaye Faye, il salue la première récente visite du nouveau Président du Sénégal à Touba.

Un déplacement dans cette ville sainte où le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a pris, souligne Dr Dieng, des mesures, comme le remplacement de ses chauffeurs. Jugeant cette action comme «positive et nécessaire», il estime que le chef de l’Etat a pris des mesures importantes, malgré les critiques et tentatives de déstabilisation de ses détracteurs.

Insistant sur l’importance de respecter les équilibres régionaux, Dr Serigne Modou Bousso Dieng indique que les questions de genre constituent une dimension à prendre en compte et à respecter dans la composition et les décisions du gouvernement.

lequotidien

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