La sécheresse oculaire est la résultante d’un manque de production de liquide lacrymale. Cela peut provoquer de nombreuses gênes, mais il est possible d’y remédier. Explications.

Les larmes sont produites par ce que l’on appelle “les glandes lacrymales”, et sont ensuite répandues de façon homogène sur l’ensemble de l’œil grâce aux battements des paupières, permettant ainsi à l’œil d’être constamment humidifié. En l’absence de larmes, les yeux deviennent secs et de nombreux phénomènes désagréables peuvent alors survenir.

La sécheresse oculaire est accentuée avec l’âge
En effet, le manque de liquide lacrymale peut provoquer une sensibilité à la lumière, au vent ou à la fumée (cigarette, feu de cheminée…). Cela peut également engendrer une sensation de picotement, de démangeaison ou une impression d’être brûlé ou d’avoir un corps étranger dans l’œil.

Si cette sécheresse oculaire est, en grande partie, accentuée lorsque l’on avance dans l’âge (15 % des personnes âgées de plus de 60 ans en sont atteintes), elle est de plus en plus précoce puisque augmentée par les conditions de vie moderne en ville (climatisation, pollution). Si la sécheresse oculaire est bien connue pour limiter la production de larmes à des moments où elles devraient apparaître, comme lors d’un chagrin ou de l’épluchage d’un oignon, elles apparaissent a contrario dans d’autres moments plus inattendus, comme pendant la lecture d’un livre ou lorsqu’il fait froid.

Une hygiène des paupières irréprochable
Pour parer à cette gêne, il existe plusieurs solutions. Le Centre Ophtalmologique de Toulouse préconise tout d’abord de bannir tous les facteurs favorisant les yeux secs. Ainsi, il est préférable de limiter le port de lentilles de contact. Il est également recommandé de faire de nombreuses pauses lorsque l’on est face à des écrans et il est souhaitable de s’éloigner de toute climatisation.

Prendre soin de ses paupières est essentielle pour limiter les gênes dues à cette pathologie. Aussi, appliquer des compresses imbibées d’eau chaude ou un masque chauffant, à raison de deux à quatre fois par jour pendant plusieurs minutes, permet de fluidifier le contenu huileux, anormalement solide, qui bloque les glandes lacrymales. Masser les paupières, de l’intérieur vers l’extérieur, puis du haut vers le bas, favorise l’écoulement des sécrétions liquéfiées. Enfin, nettoyer le bord des paupières avec un produit stérile adapté à l’hygiène quotidienne des paupières, des cils et des peaux sensibles élimine toute impureté qui accentuerait la gêne.

Après tout cela, vous pouvez mettre des larmes artificielles sans conservateur, qui sont les plus répandues dans le traitement de la sécheresse oculaire.

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