Au Sénégal, les acteurs communautaires, membres de la société civile et représentants d’institutions internationales intervenant sur les questions climatiques ont bouclé à Dakar avec des experts un atelier d’échanges et de partages d’expérience sur « le Partenariat pour la juste transition énergétique (JETP, sigle en Anglais) ».

Cette cession de renforcement de capacités de ces acteurs communautaires entre dans le cadre des préparatifs de la 28ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), qui s’ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï, aux Emirats arabes unis et prendra fin le 12 décembre 2023. L’atelier était initié par l’organisation 350 Africa.org qui s’active sur les questions climatiques.

Le représentant de l’organisation 350 Africa.org a confié, à ce propos que, « nous avons regroupé une vingtaine d’acteurs. Nous estimons qu’il était nécessaire de former, de renforcer les capacités de ces acteurs dont la plupart vont participer à la prochaine COP28 ».

Christian Hounkannou intervenait à la rencontre qui s’est tenue sur trois jours (du jeudi 23 au samedi 25 novembre 2023). Elle a réuni des membres de la société civile, des représentants de communautés à la base, des acteurs qui travaillent avec les Institutions internationales intervenant dans les questions climatiques.

Lors de son allocution, M. Hounkannou a assuré que lors de cette rencontre, d’autres partenaires sont intervenus par visioconférence depuis l’Afrique du Sud, l’Indonésie, le Vietnam pour partager et expliquer leurs expériences.

« L’Afrique fait face à la crise climatique, c’est le continent le plus impacté par les changements climatiques et il y a divers mécanismes financiers, qui n’ont pas encore donné tous les résultats attendus, mais demandons encore plus d’appui », a-t-il dit, rappelant que la rencontre était un atelier de partage d’expériences, d’échanges, de discussions et d’élaboration de plan de travail pour véritablement engager des discussions avec les décideurs politiques.

« Nous avons estimé qu’il faut apporter la bonne information aux communautés à la base, il faut les former, il faut renforcer leurs capacités jusqu’à qu’elles aient les armes, les ressources nécessaires pour engager ce travail-là », a conclu le représentant de l’organisation 350 Africa.org.

 VivAfrik

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