Le Pôle pastoralisme et zones sèches (PPZS) qui construit son programme scientifique autour de trois axes à savoir l’environnement et écosystèmes pastoraux, gouvernance et dynamiques des territoires et productions et filières animales et deux thèmes transversaux : mobilité pastorale et enjeux sociaux contemporains appui l’enseignement supérieur et le renforcement des capacités des acteurs du développement.
C’est ce qui fait dire au ministre de l’Environnement et transition écologique (METE) que « le PPZS, un dispositif de recherche et d’enseignement en partenariat qui, en 23 ans d’existence, a permis de former des générations d’Africains, je dirais même d’Occidentaux, dans des axes de recherches diverses notamment sur environnement et écosystèmes – gouvernance intégrée des territoires – produits animaux et filières. Ces travaux ont permis d’obtenir des résultats de haute facture scientifique ».
Daouda Ngom s’exprimait, ce lundi 6 mai 2024 à Dakar, lors de la cérémonie d’ouverture du Conseil scientifique du PPZS qui se déroulera du 6 au 8 mai 2024 et consacré aux résultats des activités scientifiques.
Le ministre de l’Environnement qui présidait cette rencontre est invité à se prononcer sur l’évolution des résultats de recherches du PPZS.
De l’avis de M. Ngom, Ce « conseil permettra également de partager les résultats de la recherche avec les acteurs du développement le premier jour et avec les acteurs de la recherche le 2ème jour avant de boucler la boucle avec les recommandations du Conseil scientifique le 3ème jour ».
Le patron du département de l’Environnement qui est « particulièrement intéressé » par les résultats des travaux de recherche, effectués au PPZS par des chercheurs chevronnés a laissé entendre que ces travaux permettront d’avoir des données mais surtout des informations fiables sur des thématiques transversales telles que la Grande muraille verte pour un pastoralisme durable ; la modélisation d’accompagnement comme outil de gouvernance durable des ressources pastorales et les techniques innovantes pour améliorer la réussite du reboisement en milieu pastoral.
« Le PPZS est prêt à concevoir des programmes de développement durable qui intègre la gestion des ressources naturelles et la résilience climatique et à collaborer avec les décideurs politiques pour élaborer des politiques agricoles qui soutiennent la durabilité environnementale et économique des systèmes agro-pastoraux et qui contribuent à la souveraineté alimentaire », lit-on dans un document transmis à la presse.
Pour sa part, le directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) a soutenu que « l’intégration des connaissances scientifiques et des pratiques traditionnelles est essentielle pour répondre aux défis environnementaux complexes auxquels sont confrontés les systèmes agro-pastoraux en Afrique de l’Ouest ».
L’axe de recherche environnement et écosystèmes pastoraux se concentre sur l’étude des défis environnementaux et climatiques auxquels sont confrontés les systèmes agro-pastoraux en Afrique de l’Ouest, a-t-il dit, ajoutant que la dégradation des terres, la rareté de l’eau et les variations climatiques constituent des pressions importantes pastorales.
Pour sa part, le directeur général du Centre de suivi écologique (CSE), Cheikh Mbow, a informé que les chercheurs s’emploient à comprendre l’impact de ces changements environnementaux sur la disponibilité des ressources naturelles telles que les pâturages et l’eau ainsi que sur la santé des écosystèmes locaux.
VivAfrik