L’ex-parti sénégalais du PASTEF, dissout, s’est trouvé un nouveau candidat à la présidentielle de 2024. Bassirou Diomaye Faye remplace Ousmane Sonko.

Le Sénégal s’est réveillé lundi avec le nom de Bassirou Diomaye Faye. Ce dernier a été désigné comme plan B de l’opposant Ousmane Sonko pour la présidentielle du 25 février prochain. Même s’il ne jouit pas de la même popularité qu’Ousmane Sonko, son choix a été accueilli favorablement par une bonne partie des sympathisants de l’ex-parti Pastef.
« Je pense que c’est le choix idéal, le choix qu’il fallait parce que, quoi qu’on puisse dire, on est dans un contexte politique un peu compliqué, très stratégique. Donc, il va falloir mettre des tactiques et je pense vraiment qu’Ousmane Sonko a bien fait de choisir Bassirou Diomaye Faye. » Déclare Amadou Sy, résident de Dakar.

« On savait très bien qu’Ousmane Sonko serait inéligible et ne sera pas candidat. Il devait donc choisir un plan B. Maintenant, il a choisi Bassirou Diomaye alors qu’il y avait d’autres comme Guy Marius Sagna, donc le choisi de Bassirou Diomaye ne m’étonne pas. Mais Bassirou Diomaye Faye n’est pas connu. » Croit Arona Dione, étudiant à l’Université de Dakar.

L’autre problème est que le secrétaire général de l’ex-Pastef se trouve actuellement en prison. Accusé entre autres d’outrage à magistrat et diffamation, il attend toujours son procès.

« Le fait qu’il soit en prison ne me fait pas peur. S’il a été choisi comme numéro 1 alors qu’il est encore en prison, c’est qu’ils savent bien ce qu’ils sont en train de faire.

Je pense que si les leaders ont fait confiance à Bassirou Diomaye Faye, les gens n’ont qu’à se mobiliser et à lui offrir les parrainages nécessaires à sa candidature. » Dit Souleymane, résident de Dakar.

Au lendemain du choix de Bassirou Diomaye Faye comme candidat à la candidature de l’ex-parti Pastef pour la prochaine présidentielle, les partisans d’Ousmane Sonko battent déjà le rappel de leurs troupes. Ils appellent à la mobilisation pour lancer leur collecte de parrainages. Et ils n’ont plus que deux semaines pour réussir leur campagne.

euronews

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