L’ancienne présidente du groupe des Pays les moins avancés (PMA) par ailleurs point focal changement climatique du ministère sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (MEDDTE) a souligné vendredi 8 mars 2024, l’apport important de la recherche pour trouver des solutions à cette problématique dont les effets se font ressentir sur l’agriculture, la santé et l’élevage en Afrique.

Suffisant pour Madeleine Diouf Sarr de déclarer que « la solution des effets du réchauffement climatique, c’est la recherche. Nous devons soutenir notre recherche pour qu’elle nous donne des solutions ».

Elle animait une conférence lors de la rentrée solennelle de l’Ecole inter-Etats des sciences et médecine vétérinaires (EISMV) de Dakar sur le thème « L’agriculture en Afrique face aux défis sanitaires et environnementaux dans un contexte de changement climatique ».

Le réchauffement climatique se manifeste différemment d’une région à une autre.

Elle a fait savoir qu’on a une hausse de température de « 1,1 degré par rapport à la moyenne de la période préindustrielle. Il ne faut pas dépasser ce 1,50 degré Celsius en 2050, c’est ce que demande le Groupe d’experts inter-gouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) », a soutenu Mme Sarr.

La représentante du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique a rappelé que le réchauffement climatique se manifeste par des vagues de chaleur plus importantes qu’on va noter pendant la période d’hivernage avec les impacts qu’elles ont sur la santé des enfants et des personnes âgées.

L’ancienne présidente du groupe des Pays les moins avancés a ajouté qu’« on n’a pas vu le froid cette année au Sénégal et dans la zone sahélienne, on a beaucoup de poussières.

Des inondations avec les fortes pluies vont arriver avec tous les bouleversements que cela crée et des risques de maladies surtout pour les femmes ».

« Dans l’agriculture, nous avons des variétés adaptées, il faudra les développer », a recommandé la cheffe de la division changement climatique de la Direction de l’Environnement et des établissements classés (DEEC).

Pour sa part, le docteur Robert Guei, représentant de la FAO au Sénégal depuis 2019 propose une recherche multidisciplinaire en mettant les moyens dans ce secteur. « La recherche nous permet d’apporter des solutions idoines à ces problèmes que nous vivons », a-t-il dit.

« La résistance aux antimicrobiens rend le traitement des problèmes sanitaires beaucoup plus compliqués.

Il faut faire la diversification des cultures pour garantir une agriculture pérenne. Il faut encourager la collaboration entre la santé humaine, animale et végétale.

Il faut améliorer l’accès à l’eau et les intrants agricoles », a préconisé M. Guei, par ailleurs coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest.

VivAfrik

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