Un groupe de femmes entrepreneures s’imprègnent du Mécanisme d’alerte aux obstacles au commerce de l’Uemoa. Le Maoc vise à faciliter l’identification des obstacles auxquels les opérateurs commerciaux de la sous-région font face.

Au sein de l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), les opérateurs commerciaux sont souvent confrontés à d’énormes obstacles. Des contraintes liées parfois aux règlements et procédures commerciaux, entre autres.

Pour relever ces défis, la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad), en partenariat avec le Centre du commerce international (Itc), a jugé nécessaire de donner à des cheffes d’entreprises de plus amples informations sur le Mécanisme d’alerte aux obstacles au commerce (Maoc) de l’Uemoa et les outiller davantage afin qu’elles puissent mener convenablement leurs activités commerciales.

En effet, explique Ibrahima Lô, «la recherche et la mise en conformité avec les règles du marché, l’analyse et la certification des produits ou encore l’obtention des documents commerciaux peuvent freiner la compétitivité des entreprises. Elles peuvent être également des freins au développement de politiques commerciales appropriées».

Ainsi, renseigne le vice-président de la Cciad, «le Maoc permet aux entreprises de rapporter, en ligne, les défis rencontrés et d’en alerter directement les agences responsables. Il offre aux agences nationales et régionales la possibilité d’interagir afin de résoudre leurs problèmes de manière efficace.

Le Mécanisme permet également aux décideurs politiques et institutions de soutien au commerce d’accéder à une base d’informations, à jour, sur les obstacles rencontrés par le secteur privé et de mettre en place des politiques adaptées.

Le Maoc comprend une plateforme en ligne qui permet aux opérateurs commerciaux de se connecter à leurs agences respectives afin d’échanger sur les obstacles au commerce rencontrés. Les autorités régionales peuvent ainsi surveiller les obstacles intra et extrarégionaux.

D’après Le Quotidien, la plateforme Alerte aux obstacles au commerce (Aoc) propose une interface simple permettant de rapporter les obstacles rencontrés lors de l’exportation ou de l’importation de produits afin que les autorités compétentes prennent les mesures correctives nécessaires…».

Dans un contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), souligne Mbaye Chimère Ndiaye, Secrétaire général de la Cciad, «il est important de faire bénéficier à nos ressortissants de cet outil qui va leur permettre de régler tout ce qui est pratique anormale constatée sur l’un de nos corridors. Les opérateurs peuvent accéder à la plateforme gratuitement».

Mieux, annonce Vianney Lesaffre, cadre d’Itc et formateur de la session, certaines améliorations du système, notamment la prise en compte du commerce des services dans la plateforme.

Pour les transporteurs, les informaticiens, les gens qui font de la communication avec des clients étrangers, il est aujourd’hui possible de rapporter des obstacles dans le système. Le système compte ainsi, d’après le formateur, «environ 450 obstacles dont environ 70% ont été résolus par ce Mécanisme interinstitutionnel et régional qui permet la concertation des acteurs et la résolution positive dans la transparence des obstacles auxquels les opérateurs économiques sont confrontés».

leral

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