La situation hydrologique dans le bassin du fleuve Sénégal est marquée, dans l’ensemble, par « une tendance à la hausse » au cours de la décade du 21 au 30 juin. C’est du moins ce qu’a informé une source officielle.

Selon le bulletin décadaire agro-météorologique du Groupe de travail pluridisciplinaire (GTP), une structure regroupant différentes structures de l’État relevant notamment des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et l’ANACIM, « à la station hydrométrique de Bakel, le plan d’eau est passé de 247 cm le 20 juin à 267 cm le 30 Juin 2024. La tendance est en hausse de 20 cm ».

Le GTP note que « sur la même période, le niveau actuel du fleuve à Bakel est en-deçà (7 cm) de son niveau hydrologique de l’année dernière (2022-2023) ». Il indique qu’en comparaison avec les années hydrologiques de la plus faible hydraulicité, « le niveau est largement supérieur de 123 cm en moyenne ».

« Du côté de la station hydrométrique de Matam, le niveau d’eau est passé de 183 cm à 234 cm sur la même période (20 au 30 juin) », indique le document. Il précise que « le plan d’eau est en hausse de 51 cm ».

Le Groupe de travail pluridisciplinaire a ajouté que « le niveau actuel du fleuve à la même période est inférieur à 16 cm par rapport à celui de l’année hydrologique précédente (2023-2024). Comparé aux années hydrologiques de la plus faible hydraulicité, il est supérieur de 197 cm en moyenne ».

Le bulletin relève qu’à la station hydrométrique de Podor, le niveau de l’eau est passé de 276 cm le 20 juin, à 283 cm le 30 juin.

« La tendance est en hausse de 7 cm. Et la comparaison du niveau de l’eau de cette année avec celui de l’année passée (2023-2024) sur la même période montre une baisse de 8 cm en moyenne », a indiqué le texte. Qui a poursuivi que par rapport aux années de faible hydraulicité, le niveau de cette année a augmenté de 266 cm en moyenne.

Le Groupe de travail pluridisciplinaire est composé de différentes structures de l’État relevant des secteurs de l’agriculture et de l’élevage, du Commissariat à la sécurité alimentaire, du Centre de suivi écologique et de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

Il produit un bulletin décadaire agro-météorologique sur la base des contributions scientifiques des structures de l’État sus-citées.

 VivAfrik

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