Les campus de l’Université Assane Seck de Ziguinchor retrouvent peu à peu l’ambiance en temps normal. Après sa fermeture, le 29 novembre 2024, suite à des violences, des enseignements ont repris leurs droits. Mais ce n’est pas encore le rush.
« La reprise est effective. Mais les étudiants ne sont pas encore là », rapporte Aliou Gning, étudiant en licence 2 Math et Informatique. Il pense que certains n’ont pas d’argent pour la reprise.
Un autre étudiant inscrit en Master II en Lettres Modernes estime que certains étudiants prendront un peu de temps pour observer avant de revenir.
» Tout le monde ne va pas revenir, certains vont prendre du temps.
Peut-être que d’ici la semaine prochaine la majeure partie des étudiants sera là », a relaté Mahmoud Diao en année de Master II.
Cette reprise pourrait ouvrir la voie à une course contre la montre afin de sauver l’année.
Chérif Coly, inscrit également à l’Unité de Formation et de Recherches Lettres Modernes tout comme Mahamou Diao note bien la reprise des cours.
Seulement, il affirme avoir été surpris de n’avoir pratiquement vu personne au niveau de la salle où devait se tenir leur cours.
» Je suis venu pour faire cours. Mais je n’ai vu aucun étudiant de ma promotion, ni même le professeur. Je suis là et j’attends. Je ne sais pas ce qui se passe », s’étonne Chérif Coly.
Pour rappel, à la suite d’une grève illimitée déclenchée par la coordination des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, le 22 novembre 2024, provoquant la mise à feu de trois véhicules, le Conseil académique de l’Université avait décidé de la fermeture du campus pédagogique et du campus social, le 27 novembre 2024.
Deux jours plus tard, les étudiants avaient décampé du campus. Ce 6 janvier marque une réouverture après les scènes de violence.
seneweb
