C’est fini les appels au secours des artistes sénégalais malades pour se soigner. Le Synaprocs, qui voit cela comme une perte de dignité, a signé une convention avec l’Union des mutuelles de santé pour permettre à tout artiste malade disposant d’une carte professionnelle de pouvoir se soigner dans le pays sans trop dépenser.
Par ailleurs, le syndicat réclame des cartes pour ses membres en vue de l’Assemblée générale de la Sodav du 27 juin prochain.
Les artistes qui tombent malades en pleine ou à la fin de leur carrière professionnelle n’auront plus de soucis à se faire pour se soigner. Le calvaire connu par certains d’entre eux ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Car le Syndicat national des artistes et des professionnels de la culture au Sénégal (Synaprocs) a signé une convention avec l’Union des mutuelles de santé pour la couverture maladie universelle.
Une signature qui offre désormais à tout artiste disposant d’une carte professionnelle de pouvoir se soigner sans difficultés majeures.
«Nous avons signé une convention avec l’Union des mutuelles de santé pour la Couverture maladie universelle (Cmu). Nous voulons que les artistes qui tombent malades puissent maintenant se soigner. Ils n’ont plus besoin de quémander pour se soigner. Nous voulons que les artistes retrouvent leur dignité», a dit Titi Yoro, le secrétaire du Synaprocs.
D’après lui, cette convention a été signée avec l’Union des mutuelles de santé qui regroupe toutes les communes du Sénégal et qui est aussi avec la Cmu.
Ainsi, avec ses millions d’adhérents, elle peut aujourd’hui soigner n’importe quelle maladie. Mais pour bénéficier de soins en cas de maladie, l’artiste a besoin de verser mensuellement la somme de 2000 francs et 200 francs pour la consultation. «Il doit en outre être détenteur d’un carnet et d’une carte attestant de sa profession et d’une lettre de prise en charge pour se soigner», a indiqué Titi Yoro.
A son avis, le calvaire des artistes est terminé.
Ils n’auront plus besoin d’appeler au secours pour des soins, même s’ils habitent dans des contrées lointaines. «Si un artiste tombe malade à Kédougou, on lui apporte juste une ambulance. C’est fini le calvaire des artistes, la Couverture médicale universelle les prend en charge», s’est réjoui le Secrétaire général du Synaprocs lors d’une conférence de presse.
Et si le malade nécessite une évacuation, «le cas sera étudié», a-t-il dit. Mais pour le moment, ils n’éprouvent aucune difficulté pour se soigner au niveau national.
Le Syndicat national des artistes et des professionnels de la culture au Sénégal, qui veut organiser l’incorporation, attend que les autorités livrent des cartes aux artistes. Cette volonté est manifestée en vue de l’élection à l’Assemblée générale de la Société des droits d’auteur et droits voisins (Sodav).
«Les artistes ont besoin de cartes pour aller voter à l’Assemblée générale de la Sodav qui va se tenir le 27 juin.
Mais sans carte, ils ne pourront pas voter. Nous avons décidé d’alerter l’opinion publique et d’interpeller le président de la République pour que ces cartes puissent être distribuées. Cela fait des années qu’ils ont déposé, mais jusque-là, ils ne parviennent pas à retirer leur carte», a-t-il déploré.
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