A Dubaï, vingt-cinq ministres de l’Environnement des 46 Pays les moins avancés (PMA) ont adopté, lors d’une réunion qui s’est déroulée au stand réservé aux PMA pour les besoins de la 28ème Conférence des Nations unies sur le climat (COP28), une déclaration commune en vue de l’allégement des procédures requises en matière d’accès aux financements destinés aux politiques climatiques.

Le ministre sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, également ancien président de la Conférence africaine des ministres de l’Environnement a confirmé que vingt-cinq ministres ont adopté la déclaration.

L’adoption du document en question « témoigne de la formidable détermination de tant de nations à entreprendre différemment des actions, de manière plus efficace et plus efficiente, pour réaliser au mieux les investissements d’adaptation dont les citoyens de nos pays ont besoin », a souligné Alioune Ndoye.

Par leur déclaration commune, les pays concernés, 25 sur un total de 46 PMA, s’engagent à « apporter les changements nécessaires aux systèmes de financement de l’action climatique », a dit Alioune Ndoye, ajoutant qu’« il est remarquable que ce document soit signé et présenté ici, à Dubaï, durant cette 28ème COP ».

« Le moment est donc tout à fait opportun pour apporter les changements nécessaires aux systèmes de financement de l’action climatique, qui doivent être urgemment mis en œuvre », a estimé le ministre sénégalais de l’Environnement.

« Nous sommes dans un contexte où nous procédons à l’évaluation des avancées et examinons attentivement la réponse mondiale au changement climatique », a-t-il précisant, insistant que « le moment est venu d’assurer que les fonds climatiques parviennent sans plus tarder à ceux qui en ont le plus besoin ».

 VivAfrik

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