Le secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (MEDDTE) a fait valoir ce jeudi 21 mars 2024 que le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a techniquement réalisé 81% de ses objectifs retenus pour l’exercice budgétaire 2023, contre 80% en 2022, soit une légère hausse de 1%.
« La revue annuelle des performances des programmes qui composent les Projet annuels de Performances (PAP), est un moment fort du cycle de programmation et d’évaluation de la politique publique. Il est cependant à rappeler que l’exécution des projections de 2023, s’est déroulée dans un contexte sociopolitique assez particulier.
Néanmoins, sur le plan technique, elle a produit une légère amélioration, atteignant 81% des cibles, contre 80% en 2022.
Sur le plan financier, cela correspond à 87% de taux d’exécution du budget total qui s’élève à 43 102 229 448 FCFA en ressources internes et externes », a détaillé Fodé Fall.
Le secrétaire général du MEDDTE qui présidait la revue annuelle conjointe 2024 des performances réalisées par le ministère au cours de l’année 2023 a insisté sur l’importance de relever les défis environnementaux actuels à travers « une plus grande solidarité, une synergie et une coopération ».
« Il nous faudra par conséquent rester cohérent dans nos politiques sectorielles, être en phase avec les engagements communautaires et internationaux, et permettre à chaque acteur, de jouer pleinement son rôle ».
A l’en croire, le rapport donne plus amples détails sur les stratégies utilisées, les moyens mobilisés et les résultats obtenus.
Suffisant pour lui d’« exhorter à bien l’examiner afin d’aller en profondeur dans les remarques, suggestions et recommandations ».
Selon le rapport de la revue annuelle présenté en présence des agents du ministère et des représentants des partenaires techniques et financiers, « les superficies des formations forestières sous gestion durable ont connu une augmentation de 273 509 ha traités ».
Il souligne aussi « une amélioration du couvert végétal, une restauration et réhabilitation des forêts avec 4 888,77 ha de plantations massives dont une contribution notable des pépinières privées et individuelles de 2 110,077 kilomètres de plantations linéaires constituées principalement de haies vives dans les régions Tambacounda, Kolda, Diourbel et Ziguinchor qui sont plus concernées ».
Poursuivant son speech, M. Fall a souligné que « relever les défis environnementaux actuels, demande plus de solidarité, de synergie et de coopération. Il nous faudra par conséquent rester cohérents dans nos politiques sectorielles, être en phase avec les engagements communautaires et internationaux et permettre à chaque acteur, de jouer pleinement son rôle ».
En matière de préservation et restauration des écosystèmes, 1 456,212 ha ont été réalisés sur les 4 337 ha prévus dans les régions de Fatick, Kédougou, Kaffrine, Tambacounda et Kolda.
« En matière de promotion de la foresterie urbaine,1 979 549 plants ont été distribués aux demandeurs avec comme objectif, reboiser l’intérieur des habitations, les espaces publics, les écoles et les mosquées », a-t-on signalé dans le rapport.
Concernant la défense et la restauration des sols, le ministère de l’Environnement a magnifié, « les progrès significatifs réalisés notamment à Kaffrine, Kédougou, Kolda et Sédhiou, avec la restauration de 2 460,44 ha de terres dégradées ».
S’agissant de la gestion des aires protégées et de la conservation de la biodiversité, le ministère, salue « une augmentation du taux de couverture en Aires marines protégées (AMP) ». « Il est passé de 4,19% en 2022 à 4,63% en 2023, dépassant, même 5,18% si l’on prend en compte toutes les aires protégées marines et côtières », a indiqué Fodé Fall.
Pour qui, le rapport annonce la création de nouvelles AMP (Kalones-Bliss-Kassa et Sokone) et celle de Kassa-Balantacouda de même que la mise en œuvre de plusieurs actions pour améliorer la gouvernance des ressources naturelles. Par ailleurs, il fait état d’un fort engagement général dans la préservation, la restauration des écosystèmes forestiers et la satisfaction des besoins socioéconomiques de la population.
Le MEDDTE qui est d’avis qu’afin de répondre à la demande sociale qui s’exprime en termes de défis à relever selon les enjeux prioritaires du moment, le Sénégal a défini dans sa politique environnementale, des orientations stratégiques axées autour de la lutte contre les effets désastreux du changement climatique, la perte de biodiversité, la dégradation des forêts, de l’air, de l’eau et du sol.
Le secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique signale enfin une baisse du nombre de cas de feux de brousse relevant par contre une augmentation des superficies ravagées et la quantité de biomasse consumée.
VivAfrik