Le Commissaire divisionnaire Ndiaré Sène, directeur de l’OCRTIS, a donné le détail des variétés incinérées : « Pour cette journée internationale de lutte contre le trafic des drogues, nous avons saisi 6 tonnes 031, 32 kg de chanvre indien, pour le skunk qui est une variété de cannabis nous avons 350 kg, pour la cocaïne nous avons 4 .777 kg et la farine 10 kg. Cette dernière comporte moins de risques que la cocaïne pure. Nous avons saisi 4,336 kg d’héroïne, 64,75 kg de médicaments illicites, 386 comprimés de substances psychotropes. Nous avons également saisi 23,661 kg de haschich, une drogue qui commence à prendre de l’ampleur. Il est d’ailleurs appelé « drogue du viol » parce que tout simplement dans certains lieux les gens l’utilisent, par exemple dans le milieu du show-biz. Aujourd’hui, même les enfants commencent à être un tout petit peu trop dépendants de cette catégorie de drogue qu’on appelle haschich qui existe sous plusieurs formes et catégories. »
Présidant la cérémonie, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a réaffirmé la détermination de l’État à réprimer le trafic de drogue : “Aucun effort ne sera ménagé afin d’éradiquer ce fléau qui gagne du terrain. Nous allons accompagner ce travail pour la préservation des différents organismes. Faire des formations spécialisées des forces de contrôle, augmenter des moyens matériels et logistiques des forces de défense et de sécurité et renforcer la coordination”.
“Nous allons renforcer les initiatives de lutte contre le fléau par le biais de l’incinération, qui est une méthode de destruction complète et irréversible. Avec la covid 19, nous avons remarqué que depuis la fermeture des frontières, la mobilité narcotrafiquants a été réduite. Cependant, nous voyons le trafic de drogue se développer par d’autres canaux, d’autres mécanismes moins connus par le passé, et qui consistent à faire passer le trafic, le commerce et l’offre de drogues par Internet”, a-t-il ajouté.