Le ministre Sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique (METE) a indiqué, ce mardi 13 août 2024 à Dakar, que « la stratégie nationale de transition écologique a pour objectifs de dépasser les politiques sectorielles, les actions isolées et de courts termes.

Elle propose une vision intégrée (écologique, économique et sociale) et commune à un horizon donné et trace ainsi le chemin vers une société plus sobre et vertueuse ».

S’exprimant lors de l’atelier de lancement de cette Stratégie nationale de transition écologique (SNTE), Daouda Ngom a relevé qu’« à l’état actuel de la planète, le Sénégal ne pouvait rester à l’écart des changements mondiaux et souhaite donc se doter d’une Stratégie nationale de transition écologique pertinente et ambitieuse.

Cette stratégie visera à promouvoir un développement durable, résilient et inclusif en intégrant les principes de l’économie verte, la gestion durable des ressources naturelles, et la lutte contre le changement climatique ».

A l’en croire, l’élaboration d’une stratégie nationale de transition écologique est un processus complexe qui nécessite une planification rigoureuse et la participation active de toutes les parties prenantes. Le processus de formulation de cette stratégie nécessite l’implication active de toutes les parties prenantes dès le début, à travers un atelier de lancement.

L’objectif principal de l’atelier est de lancer officiellement le processus de formulation de la Stratégie nationale de transition écologique du Sénégal en mobilisant les parties prenantes et en établissant un cadre collaboratif pour la co-construction de la stratégie, a dit le ministre Sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique qui présidait la cérémonie officielle de lancement.

Poursuivant son allocution, il a regretté le fait que « la crise écologique se mêle et se conjugue à la crise économique et sociale touchant les pays développés comme les pays en développement depuis plusieurs années. Elle nous montre que notre mode de consommation et de développement n’est pas durable pour les générations futures, mais qu’il est également de plus en plus inéquitable pour les générations actuelles ».

Mais pour répondre à ces défis, « le gouvernement du Sénégal à travers le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, faisant suite à la recommandation du gouvernement, envisage d’internaliser ce processus, permettant de changer d’échelle en dépassant le stade de la prise de conscience, des initiatives pionnières et des premières mesures sectorielles, pour aller vers une coordination effective de la transition écologique, juste , avec l’ensemble des acteurs de la société et secteurs de l’économie, a souligné Daouda Ngom.

Concluant son allocution, il confié que mener à bien cette transformation de l’économie et de la société suppose à la fois, conforter et renforcer les dynamiques vertueuses déjà à l’œuvre et revisiter certaines trajectoires. Ces évolutions apporteront une réponse aux défis écologiques que nous devons relever pour un Sénégal résilient et durable et elles constituent des opportunités pour l’emploi, la compétitivité et la cohésion sociale.

Rappelons qu’au Sénégal, de multiples stratégies ou politiques sectorielles existent déjà telles que la Contribution déterminée au niveau national (CDN), 2020-2025, la stratégie nationale de développement durable 2015-2020, la stratégie nationale et plan national d’actions pour la biodiversité 2015-2025, le Plan national de développement sanitaire 2019-2028, le plan d’action de gestion intégrée des ressources en eau 2018-2030, la stratégie nationale de protection sociale 2015 – 2035, la stratégie nationale de sécurité alimentaire et de résilience 2015–2035 , la politique forestière du Sénégal 2005-2025, le Plan d’action national des Energies renouvelables 2015 – 2020/2030 etc.

VivAfrik

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