La Fédération des syndicats de la santé a décidé de retourner en grève de 48 heures, du 3 au 4 octobre prochain, avec seulement la prise en charge des urgences, sans aucun service minimum. Une décision prise hier, jeudi 29 septembre 2022, au cours d’un point de presse tenu dans la région de Thiès.

Cheikh Seck et ses camarades de la F2S ont décidé aussi au cours de leur grève, de faire une rétention d’information. Une décision qui entre dans le cadre de leur suivi des accords entre les syndicats de la santé et le gouvernement. Ils estiment que dans ces actions, beaucoup de décisions n’ont pas été exécutées ou pas correctement.

« Face à ce blocage, la F2S, après concertation avec la base, a décidé en plus de la rétention d’information qui reste en vigueur, de décréter 48 h de grève. Nous sommes convaincus que si l’Etat ne trouve pas de solutions par rapport à nos revendications, un plan d’actions beaucoup plus corsé sera appliqué. On n’exclut pas d’aller vers une grève illimitée », a-t-on relevé sur la note liminaire du point de presse.

Revenant sur les accords, la F2s a exigé leur généralisation dans tous les départements ou services utilisant du personnel socio-sanitaire, comme les universités, les cliniques privées, les collectivités locales ou territoriales. Des accords qui concernent l’accès aux logements sociaux de base avec le ministère de l’Urbanisme. La reprise des négociations sectorielles avec le ministre de la Fonction publique.

« Nous continuons encore de réclamer la généralisation de l’indemnité de logement à tous les agents de la Santé et de l’Action sociale, ainsi qu’au personnel des collectivités territoriales, cela n’est pas négociable », ont avancé les membres de la F2S.

Et d’évoquer le règlement de la situation du personnel communautaire, avec l’octroi d’un statut, la fin de la contractualisation au niveau du ministère de la Santé au profit d’une intégration dans la Fonction publique ou Fonction publique locale, l’ouverture du concours d’entrée à l’ENDSS pour les 15 sections, la subvention pour la prise en charge future des indemnités au sein des établissements publics de santé, l’augmentation de la subvention des hôpitaux et la définition de critères d’allocations budgétaires pour la loi des finances 2022-2023, mais aussi l’application du statut du personnel et le remboursement intégral des créances liées à l’agence pour la couverture maladie universelle CMU, l’audit global du personnel de la Santé et de l’Action sociale et des éclairages sur les contrats signes à gauche et à droite, au profit de leurs parents, qui, parfois, n’ont aucune qualification.

Sudquotidien

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