Dans le cadre de la mise en œuvre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep), le Sénégal ne veut pas être en reste par rapport à ses obligations vis-à-vis de ses pairs. C’est pourquoi la Commission nationale de gouvernance a organisé la semaine dernière, un atelier d’évaluation de l’état d’exécution du plan national ­d’actions du Maep au niveau de tous les ministères sectoriels.

Selon le président de la Cng, l’objectif c’est d’évaluer le plan national d’actions, de le mettre à jour en vue de préparer la décision de l’autorité pour le parachèvement de son ­exécution.

«C’est une série d’actions listées par les ministères et à exécuter pour faire avancer la bonne gouvernance dans notre pays. Dans ce plan, il était indiqué des actions à exécuter à date échue avec les ressources nécessaires pour son exécution et cela devait nous mener de 2017 à 2019. Aujourd’hui, la direction du suivi-évaluation du ministère de la Justice, qui est le point focal du Maep au Sénégal en relation avec la Commission nationale de gouvernance, a organisé cet atelier d’évaluation pour voir si ce qui devait être fait par chaque ministère sectoriel a été fait et si cela n’a pas été fait, quels sont les obstacles qui ont empêché que l’action se réalise et quelles remédiations on doit apporter pour que toutes les actions qui étaient prévues et sur lesquelles le Sénégal s’était engagé devant le Maep et devant l’Union africaine, qu’on puisse les exécuter et présenter un rapport d’évaluation», a indiqué Ibrahima Thioub, président de la Cng.

Au cours de cet atelier, les ministères sectoriels concernés par ce plan national se sont penchés sur une liste de plus d’une centaine d’actions à prendre sur les secteurs économique, politique, social, culturel, entre autres.

Pour rappel, le Maep a été institué dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) par les chefs d’Etat africains, pour mesurer les performances et déficiences des pays africains dans les domaines de la démocratie, des droits humains, de la bonne gouvernance et des bonnes pratiques de développement économique et social.

Il a pour mandat de veiller à ce que les politiques et pratiques des Etats membres se conforment aux valeurs convenues dans les quatre domaines d’intervention.Au Sénégal, le lancement du processus du Maep a été consacré par l’installation de la Cng. D’ailleurs, membre fondateur du Maep, le Sénégal exerce, pour la période 2022-2023, la présidence de l’Union africaine.

«Le Maep, c’est un mécanisme choisi, c’est-à-dire que c’est une adhésion voulue par les pays, d’ailleurs ils tendent vers ce qu’ils appellent l’adhésion universelle, et c’est le Sénégal qui a opté de signer son adhésion en signant les termes de référence. L’apport est évident. Si vous avez dans une activité ou dans vos actions au quotidien quelqu’un qui vous permet de rectifier la barre de temps en temps, on ne fait que saluer cette idée là et c’est vraiment l’esprit du mécanisme.

Au lieu de se faire noter souvent par les agences internationales qui souvent désorientent les politiques publiques de l’Afrique, elle choisit de se faire évaluer par elle-même», s’est réjoui Bassirou Niang, directeur du suivi et de l’évaluation des politiques de bonne gouvernance au ministère de la Justice, représentant le point focal du Maep.
lequotidien

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