Le gouvernement travaille sur une option de protection côtière plus indiquée pour sauver le quai de pêche de Kafountine et le tourisme impactés par l’érosion côtière.

Baba Dramé a effectué hier une visite à Kafountine pour constater les dégâts de la houle qui avait causé d’énormes dégâts matériels et immatériels au quai de pêche de Kafountine et environs. Le directeur de l’Environnement répond ainsi aux appels du maire de la localité, David Diatta, qui a toujours alerté sur l’érosion côtière.

«Il s’agissait pour nous, de venir faire la situation avec l’autorité locale, pour constater de visu la situation, discuter avec les techniciens pour pouvoir retourner avec des solutions que nous allons soumettre aux autorités pour prendre des décisions», a expliqué le directeur de l’Environ­nement, à l’issue de la visite de terrain.

Le trait de côte recule de 5 mètres
Pour le directeur, «il ne faut pas faire du colmatage ou de l’approximation sur cette question de l’érosion côtière liée au changement climatique». «Il faut faire un suivi régulier, avoir toutes les données scientifiques qui permettent de choisir l’option de protection côtière la plus indiquée pour protéger les infrastructures qui sont à Kafoun­tine», fait savoir M. Dramé.

Au retour, promet-il, «nous allons soumettre aux autorités des propositions, des mesures qui devraient aider à atténuer le phénomène ici à Kafountine, les activités et sites impactés».

Les autorités vont aller vers d’autres options et solutions que celles qui étaient jusqu’ici utilisées.

Des études ont été réalisées avec des cabinets à cet effet. «Nous allons nous appuyer sur ces études et au besoin compléter les informations qui existent pour faire des propositions aux autorités qui devront être mises en œuvre dans des délais raisonnables», a dit M. Dramé.

L’érosion côtière est un phénomène naturel dont la prise en charge dépasse les moyens des collectivités territoriales.

La sensibilité de l’Etat par rapport à cette alerte de l’élu de Kafountine, au point de se déplacer pour constater de visu les dégâts, est considérée comme un début de solutions. «Nous sommes soulagés parce que c’est qu’on attendait. Que l’Etat du Sénégal réagisse pour venir constater la situation», a réagi le maire.

Il espère que des solutions seront proposées pour sauver le quai de pêche de Kafountine, le tourisme, au bénéfice de tout le pays.

En moins d’un mois, 5 mètres de la terre sont engloutis par la mer. «La mer avance de façon très intense. Là où nous sommes, il y a 10 ans derrière, on était à 50 ou 100 mètres du trait de côte de la mer», a rappelé le maire.

lequotidien

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