Dans la commune de Sangalkam, où l’urbanisation galopante a englouti les grands espaces verts, les autorités s’engagent pour un reverdissement de la commune. La célébration de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse, tenue au village des tortues de Noflaye, a été une occasion pour appeler à l’engagement communautaire dans ce combat. «La commune de Sangalkam a un programme qui s’articule autour d’axes comme la restauration des espaces verts, le reboisement des écoles et des places publiques, en partenariat avec le village des tortues et l’Isra, qui a promis de s’ouvrir à nous et de nous donner des opportunités pour nous permettre de mener à bien cette politique Sangalkam vert qui est un des axes prioritaires du programme de développement à l’échelle locale», a indiqué le conseiller municipal, Ibrahima Ndoye, ayant représenté le maire à la cérémonie. «La commune de Sangalkam va accompagner le village des tortues et comme l’urbanisation galopante, est une menace aux espaces forestiers qui se rétrécissent comme peau de chagrin, en plus de la boulimie foncière, nous allons en tenir compte pour faire en sorte que les espaces soient préservés», a-t-il poursuivi.

Pour le sous-préfet de Sangalkam, Mamadou Bassirou Ndao, seul un engagement communautaire va permettre de renverser la tendance. «Il nous faut nous engager parce que les menaces sont là et réelles. J’exhorte chaque père de famille à planter deux arbres devant son domicile et de les entretenir. Cela participe, au-delà des vertus des arbres, à l’embellissement du paysage», a-t-il fait savoir. «Il est difficile de se battre contre la sécheresse, mais nous appelons à l’atténuer. Nous devons donc intervenir main dans la main et agir pour éradiquer et freiner ce fléau. Il faut qu’il y ait une synergie pour lutter et freiner la désertification et la sécheresse», a insisté le lieutenant-colonel, Babacar Dione, adjoint du directeur des Eaux et forêts. «Les méfaits de la désertification entraînent la chaleur, l’absence de pluie et de la fertilité des terres, ce qui impacte la production, rendements et les revenus des populations», a-t-il poursuivi. «Il faut que chacun sente qu’il est responsable et qu’il peut faire quelque chose. Si on le fait, je pense que nous allons contrer la désertification et la sécheresse», a encore relevé le Lieutenant-colonel. L’édition de cette année de la Journée mondiale de la désertification et de la sécheresse a porté sur le thème : «Tous ensemble pour vaincre la sécheresse.»

Le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté de 29% depuis 2000 par rapport aux deux décennies précédentes, a rappelé le document de présentation évoquant des chiffres de l’organisation météorologique mondiale publiées en 2021. «En Afrique, les questions de sécheresse constituent aujourd’hui une contrainte majeure au développement économique et social car elles affectent des millions de personnes et de nombreux secteurs productifs», relève encore le document.

lequotidien

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