Les autorités administratives et élus territoriaux de la région de Louga, notamment les maires ont pris part à une session de formation sur le contenu du projet de loi d’orientation sur la gestion des déchets et les activités de préparation de la mise en œuvre de la phase d’extension du Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (PROMOGED).

Cette rencontre de haute portée consiste, selon Yabsa Diop, expert en développement institutionnel au PROMOGED, à « échanger avec l’ensemble des acteurs, les autorités administratives, les maires, les services déconcentrés et les autres acteurs à la base sur le contenu du projet de loi et sur les activités de préparation de la mise en œuvre du PROMOGED dans le cadre de la phase d’extension (…) ».

A l’en croire, l’objectif vise à « recueillir leurs observations et suggestions ». M. Diop s’est confié aux journalistes, à l’issue d’un atelier régional de lancement de l’extension du Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides et d’échanges sur les dispositions du projet et de la loi d’orientation.

L’expert en développement institutionnel au PROMOGED a également souligné que « le projet de loi présente beaucoup d’innovations », car étant « un document unique qui permet de lutter contre l’éparpillement des textes constatés pour le secteur et de préciser les rôles et responsabilités des acteurs, mais également de mettre en place un financement performant basé sur la performance entre l’Etat et les communes ».

« Il est prévu aussi, sur le plan du financement, de créer de nouvelles ressources par la mise en place d’un mécanisme qui va permettre d’avoir une pluralité des sources de financement »,a-t-il ajouté, expliquant qu’un « diagnostic approfondi (…) montre que l’une des difficultés aujourd’hui se trouve au niveau du manque de coordination et de la prise en charge des acteurs par leurs rôles et responsabilités ».

« Le projet de loi va également permettre d’avoir une innovation de taille en ce qui concerne la reconnaissance d’un certain nombre d’acteurs, qui, aujourd’hui, sont très présents dans le secteur et qui jouent un rôle très important, notamment les acteurs à la base (…). Ce défaut de prise en charge sera corrigé par le projet de loi, parce que l’objectif, c’est d’avoir un document consensuel qui a fait l’objet de discussions avec l’ensemble des acteurs », a-t-il ajouté.

Avant de rappeler qu’« une approche participative et inclusive » a été privilégiée, laquelle a « commencé d’abord par la mobilisation de plusieurs experts techniques et la rencontre avec des autorités et des élus territoriaux, pour recueillir leurs observations et leurs suggestions ».

VivAfrik

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version