Eliminer Sonko le plus vite possible de la course à la présidentielle et neutraliser ses partisans dès maintenant est le premier plan du pouvoir qui prépare le 3ème mandat de Macky avec une victoire au 1er tour devant Karim Wade et Khalifa Sall diminués et appauvris. Ce plan élaboré par le nouveau politologue du Palais qui remplace le faucon largué dans son poste insignifiant d’Envoyé spécial, va éliminer définitivement Ousmane Sonko de la scène politique. Ce dernier risque gros dans l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr. Est-ce le début de la fin pour Ousmane Sonko et la recomposition de l’espace politique avec Macky et ses nouveaux opposants choisis, Karim Wade et Khalifa Sall ?

sonkoC’est dire à quel point il est dans la ligne de mire du pouvoir qui a pourtant contribué à sa propulsion sur la scène politique nationale, en le rendant si célèbre, alors qu’il n’était rien. Ousmane Sonko doit remercier Macky Sall ainsi que ses affidés, si on dit de lui, le leader de l’opposition. Ousmane Sonko était insignifiant et passait inaperçu dans l’opposition. Mais voilà, des bourdes ont fait ce qu’il est devenu aujourd’hui. D’abord, cette décision inintelligente de la part du régime qui a écarté de la course à l’élection présidentielle de 2019, Karim Wade et Khalifa Sall.

Il y a eu ensuite cette sortie incongrue de Moustapha Cissé Lô, à l’époque le bras armé du pouvoir qui a taxé Ousmane Sonko ainsi que tous les fils de la Casamance, d’être des séparatistes. Une véritable insulte. Les Casamançais blessés véritablement dans leur orgueil ont décidé massivement de tourner le dos au régime du Président Macky Sall, et d’apporter évidemment leur soutien à Ousmane Sonko.

Sans tous ces facteurs, le leader de Pastef n’aurait jamais occupé au-devant de la scène politique nationale, la position qu’il occupe actuellement. Le Président de la République Macky Sall a une claire lecture de la situation politique nationale actuelle. Il est en train de mener toutes sortes de manœuvres, rien que pour contourner la Constitution qui l’interdit de prétendre à un troisième mandat, mais aussi de barrer la route à Ousmane Sonko.

Macky Sall a déjà activé le projet de loi amnistiant les faits qui qui empêchent Karim Wade et Khalifa Sall de participer à des élections. Avec ces deux, Ousmane Sonko doit se faire des soucis. Karim Wade et Khalifa Sall restent des opposants crédibles et légitimes du régime. A coup sûr, ils vont grignoter des voix dans le camp de Ousmane Sonko, s’ils sont partants à l’élection présidentielle de 2024. Une élection dont n’est même pas sûr de participer Ousmane Sonko.

Ousmane Sonko est toujours sous le coup d’une poursuite judiciaire avec l’affaire Adji Sarr. Il est accusé de viol. Il doit répondre inévitablement dans cette affaire devant la justice, malgré tous ses louvoiements. Et, en cas de condamnation, il va être hors de course pour l’élection présidentielle de 2024. Voilà, ce qui constitue le véritable enjeu. Le Palais de la République a trouvé la formule pour le mettre hors d’état de nuire…

 

Le procès Adji Sarr… va t-il envoyer Sonko au gnouf pour longtemps? La machine judiciaire va s’emballer ce mois d’octobre. Et le procès va envoyer le leader de Paster loin de la scène politique. Sa chambre est déjà prête à Rebeuss et les forces de défense et de sécurité sont sur le qui-vive. Sonko neutralisé, Macky va apaiser les populations avec le retour de Karim et de Khaf sur la scène politique. Et avantagé par une avance considérable sur ses adversaire, le président va mener le jeu politique sans Sonko…

Ousmane Sonko ne va pas être sur la ligne de départ lors de l’élection présidentielle de 2024 ou même s’il l’est par miracle, ce sont Karim Wade et Khalifa Sall qui vont anéantir son ambition de devenir le prochain Président de la République. Ousmane Sonko est véritablement plombé par l’affaire Adji Sarr, mais également Karim Wade et Khalifa Sall demeurent plus crédibles que lui aux yeux des Sénégalais. En réalité, le Palais de la République a trouvé à présent la bonne recette pour le neutraliser définitivement. Les Sénégalais ne pourront dire que bon vent, par rapport à un individu qui dans ses projets farfelus, s’il sera au pouvoir ne fera que mettre toute la République en péril.

xibaaru

Part.

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