De nombreuses marques populaires de crèmes contre l’acné à base de peroxyde de benzoyle contiennent vraisemblablement un taux excessivement élevé d’une molécule cancérigène, le benzène.

Une analyse publiée mercredi par le laboratoire Valisure tend à démontrer que le peroxyde de benzoyle utilisé dans la confection des crèmes anti-acné est instable et se dégrade en benzène.

Cet hydrocarbure naturellement présent dans le pétrole est utilisé comme solvant et dans plusieurs industries chimiques, que ce soit pour la confection de plastique, de détergent ou d’insecticide, selon l’INSPQ.

Le benzène est aussi une substance cancérigène prouvée associé à une hausse des risques de développer un cancer du système lymphatique ou du système hématopoïétique (cancer du sang).

«Les résultats des tests menés par Valisure montrent que certains produits à base de peroxyde de benzoyle peuvent produire jusqu’à 800 fois la dose maximale permise de benzène par la Food and Drug Administration (administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments), qui est de 2 parties par million», a évoqué le laboratoire par communiqué.

Selon les auteurs de l’étude, le problème semble être largement répandu dans toutes les marques de crème anti-acné utilisant du peroxyde de benzoyle.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé 175 marques de crème contre l’acné. Du nombre, 99 était à base de peroxyde de benzoyle et pratiquement toutes (94) contenaient du benzène.

Les 76 autres crèmes, fabriquées avec d’autres ingrédients comme de l’acide salicylique ou de l’adapalène, ont toutes respecté le seuil de sécurité pour le benzène, laissant croire qu’il s’agit d’options plus saines pour traiter les boutons d’acné.

journaldequebec

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