Pour garantir un accès équitable, efficace et transparent aux intrants et services agricoles, le ministère de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, en partenariat avec l’Autorité de régulation de la commande publique (Arcop), est à la recherche de solutions afin d’adapter les mécanismes de gestion de la Commande publique agricole.

La qualité souvent douteuse des semences, les quantités de semences inférieures aux besoins exprimés, le retard dans la livraison des semences et des engrais, le clientélisme dans la mise à disposition des semences, engrais et matériels agricoles sont entre autres irrégularités notées dans le secteur agricole sénégalais.

Les nouvelles autorités veulent en finir avec ces couacs. Pour relever tous ces défis, le ministère de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, en collaboration avec l’Autorité de régulation de la commande publique (Arcop), a lancé une réflexion axée sur la réglementation des acquisitions d’intrants agricoles.

Cette rencontre a permis d’analyser le cadre d’application du Code des marchés publics pour garantir une acquisition transparente, rapide et efficace des intrants, services et infrastructures agricoles essentiels.

Il a été ainsi retenu la «création des Groupements d’intérêt économique (Gie) de mécanisation pour les jeunes».

«En partenariat avec le secteur privé national, ces groupements d’intérêt économique offriront des services agricoles subventionnés aux producteurs. Les phases-pilotes débuteront avec le matériel agricole déjà disponible dans le cadre du projet Intermaq», explique le ministère.

Qui annonce aussi la «construction accélérée des 14 premières Coopératives agricoles communautaires (Cac), qui seront au cœur de la transformation agricole nationale et renforceront les capacités locales de production et de stockage». Une troisième initiative prévue dans le cadre de la prochaine Campagne agricole 2025-2026, c’est l’organisation des commandes groupées d’intrants agricoles, avec le lancement du Bulk Procurement Programme.

L’objectif, d’après les services de Mabouba Diagne, «est d’assurer la disponibilité des engrais d’ici mi-mars 2025 pour garantir une campagne agricole réussie».

«Nous ne pouvons plus accepter que des lenteurs administratives ou des contraintes dans le cadre juridique limitent nos ambitions. Ce nouveau paradigme repose sur une gouvernance plus agile, plus transparente et plus en phase avec les attentes des acteurs agricoles.

Il nous faut dépasser les paradigmes traditionnels pour inscrire notre agriculture dans une trajectoire de progrès durable.

Nous devons, ensemble, engager les ruptures nécessaires pour transformer notre modèle agricole en un système plus inclusif et plus transparent», a déclaré le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, à l’ouverture de cette rencontre.

lequotidien

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