Des experts, chercheurs et acteurs de développement de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe ont planché, mardi à Saly (Mbour, Ouest), sur des stratégies de pérennisation et de changement d’échelle des innovations développées dans le cadre des projets Desira en zone sahélienne, a constaté l’Aps.

L’idée est de profiter des résultats des projets de recherche agricole en Afrique de l’Ouest pour voir comment «améliorer la façon dont la recherche travaille pour le développement au service des populations», a expliqué Robin Bourgeois, chef de projet Dissem-Inn.

Financé par l’Agence française de développement (Afd) et coordonné par le Cirad, un organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale, le projet «Dissémination des innovations en zone sahélienne (Dissem-Inn)» porte sur un ensemble de huit projets lancés dans le cadre de l’initiative européenne Desira et se déroulant au Sahel.

«L’idée, c’était de réfléchir avec les agriculteurs sur les types d’innovation qu’ils souhaiteraient mettre en place et développer ces innovations avec eux», a ajouté M. Bour­geois.

Selon lui, «ces projets concourent à développer des systèmes agroalimentaires durables et résilients aux changements climatiques en misant sur l’innovation». Ils prennent aussi en compte la sécurité alimentaire et l’amélioration du niveau de vie des populations rurales, et en particulier des producteurs agricoles, a-t-il ajouté.

«L’idée, poursuit-il, c’est que le produit de notre travail permette à ces projets-là d’améliorer la façon dont ils travaillent avec les producteurs, comment ils peuvent toucher un plus grand nombre et s’assurer de cette pérennisation.»

Lequotidien

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